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COLLECTIFS |
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| | Loco Mix ouvrage collectif issu des rendez-vous "Trans comix express", commémorant les 150 ans de l'abolition de l'esclavage, en 1998 |
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| Stomack 6 graphzine Stomack organe sauvage n°6 janvier 2004 dirigé par NIcomix |
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| Immigrants (13 témoignages, 13 auteurs de bande dessinée et 6 historiens). Futuropolis/BDboum. 2010 |
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| Au coin de ma mémoire L'un des fondateur du Festival de la Bande Dessinée d'Angoulême se souvient... PLG Editions 2011 |
| | LES ARTISANS DE LA HAINE Editions de la Cicad. Avril 2022. 76 pages couleur. Papier offset mat. 235mm X 310mm. Cousu, broché. Dos carré. |
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| | MÉTAL HURLANT 8 Mook (Publication périodique intermédiaire entre la revue et le livre illustré.) 274 pages, 20X27 cm, NB et couleur. Août 2023. (Cliquer sur les couv. pour voir les contenus ci-dessous). |
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| POLYGRAPHE(S) 5 Revue d'approches métissées des actes graphiques. Revue tête-bêche 21X28 cm NB et couleur, dos carré, 75 pages. Editions de la Maison des sciences et de l'homme. Septembre 2023. |
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COUVERTURES RECTO VERSO |
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Posté le 03/09/2022 19:23 retour en haut |
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| | Projet initié par la Cicad de Genève (un peu l'équivalent du Mémorial de la Shoah à Paris), dont la mission est la lutte contre l'antisémitisme et la diffamation. L'ouvrage, édifié sous la houlette de Didier Pasamonik de l'Agence BD, éminent journaliste, fer de lance du site Actua BD, entre autres, se propose d'aller plus loin via la bande dessinée. Après l'intro de l'historien Pierre-André Taguieff, l'album est composé en quatre chapitres d'histoires courtes: 1.Un travail de mémoire.2.Négationnisme et révisionisme.3.Le poison du mensonge.4.L'antisionisme, faux-nez de l'antisémitisme. Didier a fait appel à des auteurs de renom du monde de la BD mais aussi à des jeunes auteurs. C'est un album forcément important à notre époque en particulier. Mon histoire est (bien sûr) dans le premier chapitre, et il est question (évidemment) des Tsiganes, mais pas que.
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GENÈSE de l’histoire |
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Posté le 03/09/2022 19:39 retour en haut |
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| | Quand Didier Pasamonik m’a contacté pour participer au projet, il m’a tout de suite dit qu’il aimerait bien que j’intègre dans la future histoire une rencontre Juif/Tsigane. Or je venais de « sortir » d’un livre marquant, absolument bouleversant : Lettres de Drancy, éditions Texto/Taillandie/. Une lettre de Drancy a particulièrement attirée mon attention pour le projet ; celle d’Elie Bloch, jeune rabbin des juifs évacués, venant du camp de concentration des Nomades, route de Limoges à Poitiers. Cela a fait « tilt », car ce camp où il y a eu à la fois des prisonniers français tsiganes et juifs, et d’où partir des convois vers les camps de la mort, je le connaissais depuis des décennies ! J’ai toute de suite voulu en savoir plus sur Elie, ce membre du Comité sanitaire Amelot qui aidait matériellement les familles et particulièrement les enfants. Son action auprès des nomades et des internés juifs au camp de Poitiers a été remarquable. Sa rencontre avec le dévoué père Jean Fleury, l’aumônier des nomades, a été décisive quand à leur action conjuguée qui s’en est suivie du sauvetage de familles et d’enfants, avec l’aide des pasteurs protestants. Des membres de trois des religions principales en France, s’alliant pour résister à la barbarie exterminatrice, c’est trop beau ! De là à ce que j’y fasse intervenir un patriarche manouche nommé Bauer en hommage à l’une des familles nomades internées du même nom, dont j’ai connu le plus jeune enfant à l’époque, le pas a été vite franchi ! Jean-Louis Bauer dit Poulouche, alors âgé de dix ans quand il est interné au camp de Poitiers sera ensuite transféré au camp de Montreuil-Bellay dont il devint quarante années plus tard, président de l’association de la mémoire du camp. C’est à cette période que je fais sa connaissance. Poulouche a perdu la plus grande partie de sa famille dans les camps nazis. J’ai voulu dans l’histoire que le patriarche (patchivalo) Bauer soit son père, disparu dans les camps de la mort. Pour moi la boucle était bouclée ! |
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