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Posté le 11/02/2013 11:45 retour en haut |
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| | 'Tout artiste se doit d’exposer ses œuvres régulièrement, c’est presque une question de survie (faire « don » à son public !) et de vie tout court pour ceux qui vendent leurs œuvres pour en vivre.
La bande dessinée et l’illustration ne dérogent pas à cette règle, même si le médium se destine avant tout à la publication, et ne se destine pas particulièrement à l’exposition au vu de la taille réduite le plus souvent des originaux.
Même avant mes études aux Beaux Arts, j’ai très tôt exposé planches et dessins allié parfois à des performances graphiques et musicales (surtout au moment du Punk).
En ce qui concerne mon travail récent et plus particulièrement celui sur les Tsiganes, c’est en 2009 après la sortie de l’album Tsiganes, qu’à débuté une formidable période d’expositions. Période amplifiée par mon « intégration » à l’année mémorielle 2010 « Une mémoire française. Les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1946 » : Une année consacrée à la mémoire de l'internement des Tsiganes en France pendant la Seconde Guerre mondiale à l'initiative d'un collectif d'associations et fédéré par la fnasat (Fédération nationale des associations solidaires d'action avec les Tsiganes et les Gens du voyage ). Ce n’est pas moins d’une trentaine d’expositions de planches et dessins de mes deux albums parus chez EP plus des inédits qui ont été présentés, souvent de façon somptueuse, depuis deux ans et demi, et cela continu…
L’exposition « inauguratrice » de la « série » s’est déroulée au Centre Social et bibliothèque de Colombes de façon fortuite en 2008 (presque aussitôt la sortie de Tsiganes), scénographiée par Jean-Marie Pasquier qui a eu l’idée magistrale d’agrandir un choix judicieux de planches A3 (le format original : 29,7cmX42cm) en A1 (594cm × 841cm). L’impact visuel fut tel que le succès de l’expo fut permanent sur toute sa durée de plusieurs semaines, notamment auprès du jeune public de banlieue qui pouvait lire les bulles très agrandies. Depuis, je conseille à chaque organisme qui me sollicite de faire de même, avec un égal succès auprès des visiteurs quand celui-ci est suivi presque à coup sûr.
Les premiers visuels qui suivent témoignent de quelques expositions des années 2010 et 2011 avec en particulier les deux expositions déterminantes les deux années consécutives au Festival International d’Angoulême. Mais il y a eu également les villes suivantes avec plusieurs expos pour certaines :
-Nancy
-Lyon
-Cholet
-Nilvange
-Bitche
-Château-Gontier
-Grenoble
-Perpignan
-Dunkerque
- Chemillé
-L’Ile de Ré
-Paris
-Mantes La jolie
-Auch
-Béziers
-Bruxelles
-Choisy-le-Roi
-Festival BD d'Alger
…
Ces expos sont souvent accompagnées d’interventions auprès des scolaires et autres rencontres/débats, le tout ayant pour but principal de faire connaître le plus possible ces populations tsiganes, ce qu’ils ont vécu, ce qu’ils vivent. En ce qui me concerne, ces individualités, ces singularités tsiganes, qui m’inspirent et que j’aime, qui de tout temps ont été au mieux mal considéré, mais le plus souvent persécuté comme c’est encore le cas aujourd’hui. Basta des clichés négatifs les concernant ! Nous leur avons fait beaucoup de mal, ils ont toujours survécu. Nous avons beaucoup à apprendre d’eux ! |
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Angoulême 2010 |
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Posté le 06/06/2012 20:08 retour en haut |
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| | Grande récompense que cette première expo dans le cadre du prestigieux, très médiatique du Festival International de la Bande Dessinée, et finalement foyer intime de ceux "qui ont la BD dans la peau".
Qui plus est dans ce lieu emblématique qu'est la Maison du Peuple et de la Paix, en plein centre ville, en plein centre du festival... Merci encore à toute l'équipe pour leur remarquable travail et engagement. |
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Nancy 2010 |
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Posté le 06/06/2012 20:52 retour en haut |
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| | Quelle bonne idée d'exposer les silhouettes de mes BD "grandeur nature"! A l'intérieur de ce beau lieu culturel L'Autre Canal, plein d'autre choses exposées, des débats et de belles rencontres, notamment avec la compagnie de spectacles sur la mémoire, Mémoires Vives et son spectacle Samudaripen (l'holocauste des tsiganes). Des rencontres qui en entraîneront d'autres... |
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Paris 2010 |
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Posté le 07/06/2012 23:53 retour en haut |
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| | Paris 2010 mairie du 4è, la fnasat, les Etudes Tsiganes et Evelyne Pommerat organisent (pas sans mal) l'expo officielle de l'année commémorative de l'enfermement des Tsiganes en France pendant la Seconde Guerre mondiales. J'y ai le bel honneur d'y voir mes planches exposées aux côtés des oeuvres de l'ami peintre gitan Gabi Jimenez ainsi que les panneaux de la fnasat relatant l'internement des tsiganes. |
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Paris 2010 |
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Posté le 07/06/2012 23:50 retour en haut |
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| | COMMUNIQUE DE PRESSE
Mémoires Tsiganes 1939-1946 : regards artistiques sur l’internement et le génocide des Tsiganes
2 artistes contemporains Gabi Jimenez et Kkrist Mirror exposent leurs oeuvres dédiées à cette période douloureuse de notre Histoire.
Kkrist Mirror est auteur d’une bande dessinée sur le camp de Montreuil Bellay où 4000 Tsiganes ont été enfermés pendant la Seconde Guerre mondiale, dans l’indifférence générale suivie d’un oubli collectif. Son travail documente avec précision et beauté du trait, la souffrance de ces familles, nos concitoyens français.
Gabi Jimenez a été sélectionné pour représenter la France au« Roma Pavillon » de la Biennale d’art contemporain de Venise en 2007. Il s’applique à faire le lien entre l’ horreurs des camps d’extermination et du génocide des Tsiganes et certaines situations contemporaines de relégation, d’exclusion et de racisme quotidien.
Cette exposition propose une autre façon d’informer, de sensibiliser, d’alerter l’opinion publique. C’est quelque fois la seule manière de révéler l’indicible.
Cette exposition se déroule dans le cadre du programme « Une mémoire française. Les Tsiganes pendant la Seconde Guerre mondiale, 1939-1946 » qui propose de janvier à décembre 2010, des événements culturels dans la France entière. Son objectif est de faire connaître à un large public la spécificité du traitement des Tsiganes en France pendant la Seconde Guerre mondiale, ses origines ainsi que le contexte plus général du génocide tsigane en Europe. Il s’agit de porter à la connaissance du plus grand nombre ces faits trop souvent occultés et de rendre hommage aux victimes.
Plus d’informations et programmation de l’année mémorielle sur le site : http://www.memoires-tsiganes1939-1946.fr
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